Le palais Massimo alle Terme
Le musée est situé à peu de distance de la gare Roma-Termini, il fait partie du Musée National Romain et permet de découvrir des oeuvres d'une qualité exceptionelle telles des sculptures hellénistiques et romaines ainsi que des fresques et une collection d'orfévrerie et de pièces de monnaie.
Accès : Situé à côté de la gare Termini et de la Piazza Repubblica, l'accès le plus pratique est le métro – Station Termini ou Repubblica ou aussi l'une des nombreuses lignes de bus rejoignant la gare Termini.
Adresse : Largo Villa Peretti N° 2
Horaires : Du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00, dernière entrée 1h avant. Fermé le lundi.
Tarifs : 8€, supplément en cas d’exposition temporaire. Gratuit pour les moins de 18 ans. 2€ de 18 à 25 ans. Possibilité d'acheter un billet cumulé (12€ plein tarif, 8 euros réduit et gratuit pour les moins de 18 ans citoyen de l'UE) comprenant les quatre sites du Musée national romain : le palais Altemps, le palais Massimo, la crypte Balbi et les thermes de Dioclétien. Il est valable une semaine à compter du jour de la première utilisation.
Le palais Massimo alle terme fait partie du Musée National Romain. Site officiel
Le bâtiment de style néo-renaissance, un peu massif, fut construit en 1883 par le prince Massimiliano Massimo désireux de créer un collège pour les jésuites. Celui-ci sera actif jusqu’en 1960, puis racheté en 1981 par l’Etat italien pour recevoir les collections d’art romain abritées jusqu’alors dans les thermes de Dioclétien. Les œuvres sont exposées sur 4 niveaux.
Au sous-sol.
Une merveilleuse collection de pièces de monnaie, du IVème siècle av.JC au XXème siècle ravira les passionnés de numismatique.
Un bel ensemble de pièces d’orfèvrerie romaine est aussi exposé dans cette section. Vous pourrez y admirer des bijoux comprenant bagues, médailles, colliers, épingle à cheveu ou des objets de plus taille. A remarquer un magnifique miroir d'argent portant sur sa face arrière un relief illustrant le mythe de Phrixos et Hellé, frère et soeur qui s'enfuient pour échapper à leur belle-mère sur un bélier ailé envoyé par Zeus.
Dans la salle 6, admirons la Niobide blessée à mort par les flèches d’Apollon et d’Artémis. En savoir plus sur l'histoire de la Niobide. Dans la salle 8 le Pugiliste, épuisé aux traits marqués par les coups fait contraste avec le Prince hellénistique magnifique de jeunesse et de beauté. Sur le socle d’une statue disparue, les Ménades dansantes sont toute de grâce et de retenue, bien loin de leurs transes sacrées.
Dans la salle 7, l’Hermaphrodite est un des plus beaux exemplaires de ce sujet souvent traité, probable copie d'une oeuvre grecque. L'oeuvre s'admire des deux côtés, permettant de découvrir la nature masculine et féminie du personnage endormi.
La Néréide Thétis, accompagnée d'un triton à ses pieds, est pensive. Elle entrevoit peut-être le destin tragique de son fils Achille.
La salle 12, dans laquelle il faut s’attarder, est essentiellement consacrée au sarcophage de Portonaccio illustrant une bataille entre soldats romains et sarmates. Les scènes dans le style de celles de la colonne de Marc Aurèle sont ici facilement observables. Détail troublant, créant un malaise, le visage du général romain au-dessus d’un couple de prisonniers n’est pas terminé, peut-être en attente d’un acquéreur.
Deuxième étage.
Cette section est certainement la plus intéressante par ces fresques et mosaïques trouvées lors des fouilles ou des travaux réalisés à Rome et dans les environs. Le columbarium (construction percée de niches permettant d'accueillir les urnes contenant les cendres des défunts) fut découvert au XIXème siècle lors de travaux sous la villa Doria Pamphyli.
Au-dessus de chaque niche, plus de 500, outre le nom du défunt, se trouve une fresque aux couleurs sombres illustrant des sujets divers : mythologie, vie courante, oiseaux et les classiques pygmées combattant des animaux.
Les fresques du triclinium de la villa de Livie furent découvertes au XIXème siècle dans une pièce souterraine ayant pu servir de salle à manger d’été. Pour élargir l’espace de cette pièce entièrement voûtée, la décoration courant sur les 4 murs montre un jardin luxuriant avec une grande variété d’arbres où s’ébattent de nombreux oiseaux. La finesse du dessin et la fraîcheur des couleurs font de ce décor un chef d’œuvre de la peinture romaine du I er siècle av.JC.
Dans la villa Farnésina, de l’époque d’Auguste, retrouvée au XIXème siècle lors de travaux sur les berges du Tibre, les fresques et les stucs de grande qualité, furent signés par un artiste grec du nom de Seleukos. Les fresques montrent des scènes dionysiaques et des motifs égyptisants peut-être liés au culte d’Isis.
La villa impériale de Baccano, ayant appartenu à l’empereur Septime Sévère, a livré une riche collection de mosaïques ayant couvert le sol d’un complexe thermal ainsi que ceux des chambres à l’étage. L'exposition permet de découvrir des fresques et mosaïques d'autres villas ou thermes, regroupées ici.